cession d’entreprise

Ce qu’il y a d’important à savoir sur la cession d’entreprise

Tout entrepreneur peut un jour être amené à céder son entreprise. La cession d’entreprise, comme son nom l’indique, consiste à transmettre l’exploitation d’un établissement à un repreneur. Beaucoup préfèrent employer le terme de transmission d’activités.

Elle peut représenter un véritable levier de croissance pour une société et une source de valorisation du patrimoine. Mais quelles sont les choses essentielles à savoir lorsqu’on parle de cessions d’entreprise ?

Les éléments à prendre en compte au préalable

Afin de réussir sa cession, il faut en amont respecter certaines conditions. Lorsqu’il envisage de faire une cession de son entreprise, le dirigeant doit d’abord étudier l’urgence de la chose. Ceci est important, car en fait le délai imparti dépend des raisons qui le poussent à transmettre ses activités.

Le départ à la retraite, la réorientation professionnelle ou la difficulté rencontrée de l’entreprise en question sont les plus courants. Puis, il est impératif de prévenir les salariés de cette décision et d’obtenir leur accord.

Transmettre une entreprise étape par étape

Comme tout projet, la cession doit suivre des étapes. Globalement, ces derniers ne diffèrent pas, quel que soit le mode de cession choisi. En premier lieu, il faut faire un diagnostic de la situation de la firme. Puis, il faut essentiellement faire un audit de l’état de la société sur le plan, comptable et financier.

Ensuite, la troisième étape est l’évaluation du prix de cession. Enfin, la dernière démarche est la recherche d’un repreneur via l’annuaire de la chambre des commerces. Pour plus d’informations, visiter le site cedersonentreprise.com est très recommandé.

Comment céder une entreprise : les modes de cession

Pour mener à bien une cession, il faut déjà savoir quoi faire. En général, le dirigeant d’entreprise a le choix entre deux principaux modes. Il s’agit de la cession de fonds de commerce et la cession de titres sociaux. Dans la première, le concerné se déleste des valeurs et biens immatériels et matériels exploités de l’entreprise.

Il s’agit de la clientèle et du mobilier par exemple. Dans la seconde, il cède tout le patrimoine entrepreneurial : l’actif et le passif. Il s’agit des bâtiments, des capitaux propres, des dettes et même des bénéfices.

Les sociétés qui peuvent faire l’objet de cession d’entreprise

Il est aussi important de savoir quels types de sociétés peut effectuer une cession. Habituellement, le statut de cession varie selon la forme juridique du repreneur et celle du cédant. Il existe de nombreuses catégories d’établissements professionnels qui ont le droit d’entamer ce projet.

En effet, il peut être entrepris par des entreprises PME, des grands groupes ou commerces. Aussi, le repreneur peut acquérir des sociétés de type SARL, SA ou EURL.

Bien gérer l’aspect juridique et fiscal c’est effectuer une cession à moindre cout

Il est essentiel de noter que la fiscalité joue un rôle capital lors d’une cession d’entreprise. Généralement, la fiscalité est évaluée sur les plus-values effectuées par les dirigeants cédants. Ces derniers peuvent choisir entre une cession directe des titres ou une vente de la société holding des titres. L’imposition varie en fonction de la forme de la cession. Mais il peut également dépendre de la forme juridique de la firme.